100% fait main et                                                                                   100% fabriqué en France


Voici les différentes techniques que je mets en oeuvre pour réaliser mes couteaux.

Cela demande d'être un minimum polyvalent et minutieux. L'avantage est d'avoir une pièce complètement personnalisable, et pour moi un travail varié.

La Forge

 

Une fois chauffé à haute température dans la forge, un simple morceau d'acier deviendra une magnifique lame de couteau. Pour cela il sera façonné, étiré, martelé en utilisant les techniques traditionnelles de forge sur l'enclume avec marteaux et parfois même le pilon.

Le repoussage du cuir

Cela consiste à créer un motif sur le cuir en l'incisant et en le martelant avec différents matoirs de manière à imprimer du relief et des textures ou effets d'ombres.

 

Ces techniques sont utilisées selon un ordre précis, jusqu'au résultat final.

 

Le motif pourra soit rester naturel, soit être peint de manière à l'accentuer ou le relever.

Le guillochage

 

Le dos de la lame ou d'autres parties du couteaux comme les platines, le pommeau ou la garde peuvent être guillochés.

 

C'est à la lime ou au burin que sont fait ces motifs cela permet de personnaliser les couteaux et leur ajoute un certain style et élégance.


La    fonderie

 On continue sur le «tout fait maison» rien n’est découpé au laser, rien n’est semi industriel, ni industriel. Tout est fabriqué artisanalement.

 

J'ai réalisé mes premiers essais de fonderie, ici avec du laiton. Selon le type de pièces à réaliser on peux utiliser la technique du moulage au sable ou de la cire perdue.

 

Cela va m'ouvrir de nombreuses possibilités pour des mitres, des gardes, des pommeaux moulés et sculptés.

 

 

Le bois stabilisé

Pour le bois, j'utilise beaucoup de bois locaux comme l'if, le hêtre, le noyer, le frêne, l'olivier, le buis, le cade, l'érable (et bien d'autres !), dans lesquels je débite mes morceaux.

 

J'aime beaucoup le bois échauffé que je stabilise moi-même en l'imbibant de résine à cœur. Il m'arrive aussi de les teinter.

  

J'utilise aussi un peu de bois exotique et d'autres matériaux comme la corne ou le bois de cerf...

Le scrimshaw

 Je m'essaye aussi à l'art du scrimshaw. C'est assez long et minutieux, mais ça faisait longtemps que je voulais essayer.

 

Le motif est "piqué" à l'aiguille et teinté à l'encre directement sur la surface du matériaux parfaitement poli. On utilise principalement du bois de cerf, de l'ivoire de phacochère ou de mammouth.

 

Ces motifs permettent de personnaliser les couteaux et leur ajoutent une touche de plus à leur caractère unique !



La métallurgie artisanale

C'est assez compliqué comme procédé, il s'agit de créer de l'acier à partir du minerai de fer, on appelle ça une réduction.

 

Le minerai est chauffé dans un bas foyer avec du charbon de bois et une soufflerie. Lors de la réduction le le minerai se "transforme" en metal plus ou moins aciéré.

 

Il faudra ensuite le trier et le feuilleter sur lui-même pour le rendre homogène et utilisable. 

La gravure

 J'ai récemment participé à un stage avec un Meilleur ouvrier de France de gravure sur arme à St Etienne et un autre stage avec Véronique Laurent et Jean-Louis Regel tous deux Master Smith. 

 

 C'est une technique qui nécessite énormément de concentration et minutie.

Cela consiste à enlever des copeaux de métal à l'aide de burins pour créer different motifs. Le travail se fait sous microscope.
Chaque gravure nécessite de longues heures de travail.
Les possibilités de gravures sont multiples autant sur les motifs que sur les parties du couteau que l'on peut graver : garde, pommeau, mitres, ressort, lame, etc.